Musées

Musée de la soierie

Depuis un siècle et demi, la ville de Charlieu est réputée pour ses exceptionnelles étoffes de soie destinées à la Haute Couture et à l’ameublement haut de gamme.

En 1992, un Musée de la Soierie s’est installé dans l’ancien hôtel-Dieu de Charlieu, beau bâtiment du XVIIIe siècle.

La visite débute par un ensemble de machines textiles en état de marche, dont la plupart datent du XIXe. De luxueuses robes de soies anciennes ainsi que des échantillons de créations conçues pour la Haute Couture sont également présentés.

En 1992, un Musée de la Soierie s’est installé dans l’ancien hôtel-Dieu de Charlieu, beau bâtiment du XVIIIe siècle.

La visite débute par un ensemble de machines textiles en état de marche, dont la plupart datent du XIXe. De luxueuses robes de soies anciennes ainsi que des échantillons de créations conçues pour la Haute Couture sont également présentés.

Une partie du musée est consacrée à la dernière Corporation des Tisserands en activité en France : celle de Charlieu qui organise tous les ans une fête unique et spectaculaire avec vente aux enchères de charges royales. Pour compléter la visite, une projection audiovisuelle relate les différentes étapes de la création d’un tissu.

Par ailleurs, la boutique du musée propose des étoffes tissées à Charlieu, ainsi que de très nombreux articles en soie, vêtements et objets de décoration réalisés par son atelier.

A noter que le musée présente chaque année des expositions temporaires.

Le musée hospitalier

L’hôtel-Dieu de Charlieu se trouvait à l’origine dans l’enceinte de l’abbaye bénédictine de la ville où il accueillait, au Moyen-Age, pauvres et pèlerins. Au XVII° siècle, il est situé dans la « Grand Rue » de Charlieu. Dès lors, ce sont des religieuses de l’Ordre de Ste Marthe qui prodigueront leurs soins aux malades.

L’hôtel-Dieu a fermé ses portes en 1981. C’est dans ses murs, un superbe édifice du XVIII°, qu’a été créé le Musée Hospitalier. Celui-ci permet de découvrir des reconstitutions de salles datant de la fin du XIX° aux années 1950 : la grande salle des malades avec ses alignements de lits, mais aussi les salles de soins et d’opérations et la lingerie.

L’apothicairerie, classée Monument Historique, conserve ses belles boiseries du XVIII°, ses tiroirs à plantes et un très bel ensemble de pots en faïence du XVIII° à décor bleu.

La dimension religieuse des hôpitaux d’autrefois est évoquée notamment par la présence de la chapelle dont le magnifique retable en bois doré (classé Monument Historique) est visible du musée.

 

« Ca sent l’hôpital… »

En effet, dans le musée « ça sent l’hôpital » et ce n’est pas une illusion ! Les odeurs des différentes salles ont été reconstituées par un laboratoire spécialisé : plantes dans l’apothicairerie, lavande dans la lingerie… Cette évocation olfactive originale est un moyen unique de se croire revenu au temps des religieuses !